Testeur·se Informatique

Testeur·se
Informatique

Le/la spécialiste de la chasse aux bugs

Le métier de Testeur informatique

Les éléments clefs pour se décider

Le/La testeur·se informatique est chargé·e de détecter les bugs et les anomalies qui empêchent une application, un logiciel ou un site web de fonctionner correctement. En pratique, il/elle effectue les tests et les vérifications nécessaires avant la commercialisation ou la mise en ligne du produit informatique, l’objectif étant de garantir la qualité de l’application ou du logiciel. Une fois les erreurs détectées, le/la testeur·se en informe les développeur·se·s qui sont chargé·e·s de les corriger.

Un métier recherché

Le métier de testeur·se est à la fois reconnu et très recherché. Un véritable métier de passion à fort potentiel.

Un métier bien payé

Son salaire dépendra de nombreux critères (expérience, zone géographique, niveau d’études….) mais il tournera autour de 28K€ à 32K€/an en début de carrière.

Et après ?

Avec l’expérience, ce professionnel peut prendre en charge des tests plus complexes, évoluer vers des postes à responsabilté ou devenir freelance.

Est-ce fait pour moi ?

Outre les compétences professionnelles, quelques soft skills s’avèrent essentiels pour une carrière réussie…

Testeur·se informatique :
que fait-il/elle ?

Le/La testeur·se informatique est le/la spécialiste de la chasse aux bugs, ces erreurs qui empêchent le bon fonctionnement d’un logiciel. À lui/elle de les signaler au service développement. Ses missions consistent à :

  • Détecter les éventuelles anomalies : Avant la livraison, un jeu vidéo, une application ou un logiciel doit subir de nombreuses vérifications manuelles ou automatisées. Le/la testeur·se s’assure en premier lieu qu’ils correspondent aux spécifications listées dans le cahier des charges. Il/Elle vérifie ensuite si le programme abîme le système d’information ou non. Le/La testeur·se doit aussi veiller à ce que le produit informatique demeure fonctionnel sur différents périphériques (tablette, smartphone, ordinateur)
  • Elaborer un plan de tests : Le/La testeur·se informatique doit réaliser un travail préparatoire et d’analyse. Il/Elle établit une stratégie, élabore les outils de tests, les exécute, analyse les résultats, rédige des rapports et transmet les anomalies détectées au développeur informatique chargé des corrections.
  • Veiller aux modifications nécessaires : Une fois les dysfonctionnements corrigés par les développeur·se·s, le/la testeur·se vérifie une fois de plus si les modifications ont été réalisées correctement sans générer de nouveaux bugs.

Un métier recherché

Jouant un rôle essentiel avant toute validation, la qualité technique d’un logiciel ou d’une application constitue l’un des piliers du succès commercial d’une fonctionnalité, d’un jeu vidéo, d’un cédérom, d’un logiciel bureautique… Le métier de testeur·se est à la fois reconnu et très recherché. Le/La testeur·se en informatique peut être employé·e dans une entreprise d’informatique industrielle, par une SSII, un éditeur de sites, une agence web, un studio de développement de jeux vidéo ou encore un cabinet spécialisé dans le test.

Un métier bien payé

Longtemps ouvert aux autodidactes, le métier de testeur·se informatique demande de plus en plus de qualifications. Comme les autres métiers du numérique, le salaire des testeur·se·s informatiques dépend de nombreux critères (de la structure et du secteur où il travaille, de la zone géographique, de son expérience…).
Le salaire moyen d’un·e testeur·se informatique en France est de 31 K€/an. En début de carrière, il/elle tourne autour de 28 K€/an pour les Bac+2 et 32K€/an pour les Bac+5. Les testeur·se·s expérimenté·e·s perçoivent jusqu’à 39K€/an et les séniors peuvent gagner pas moins de 50K€/an.

Et après ?

En début de carrière, le/la testeur·se informatique prend en charge des projets simples avant d’évoluer progressivement vers des tests plus complexes. Avec l’expérience, ce professionnel peut évoluer vers un poste de manager d’équipe, de responsable qualité et méthodes, de développement ou de directeur technique, ou encore se mettre à son propre compte. Les perspectives d’évolution de carrière varient en fonction des spécialités.

Est-ce fait pour moi ?

Au-delà de solides compétences techniques, le/la testeur·se en informatique doit d’abord faire preuve de pédagogie et de diplomatie lorsqu’il/elle corrige le travail de son client ou de ses collègues développeur·se·s. Ensuite, il/elle est méthodique, car traquer les bugs sur un logiciel, un jeu ou une application implique systématiquement d’établir et de suivre des procédures strictes.

L’intuition et la créativité figurent également parmi les soft skills incontournables. Le/La testeur·se s’appuie sur ces 2 qualités pour simuler les différents comportements des utilisateurs finaux.

Le métier exige par ailleurs une vaste culture générale ainsi qu’une forte capacité d’adaptation. En effet, en fonction des projets confiés au testeur, il/elle peut travailler sur un large panel de technologies, de logiciels (serveurs, systèmes embarqués) et d’applications (médicales, ludiques, pédagogiques, culturelles…).

Minutie, rigueur et organisation s’imposent, tout comme un certain recul pour garder une vision d’ensemble sur les projets. La maîtrise de l’anglais est impérative.

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